SHAHEHE & SHAHUHU MANGA...

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KID I LUCK (Yuko Osada)

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(Série terminée en 3 tomes – Ki-oon)

 

Kinjiro Yaoi est la terreur de son lycée. Bagarreur invétéré et incorrigible tête brûlée, il est du genre à laisser ses poings s’exprimer avec générosité à la moindre occasion. À l’extrême opposé, son amie d’enfance, Kuriko, est la douceur incarnée. Mais peu avant ses 18 ans, une tragédie touche la jeune fille, qui est agressée au retour du lycée…
Traumatisée, elle n’a plus la force de retourner en cours et vit enfermée chez elle, complètement coupée du monde extérieur… Kinjiro, de son côté, est rongé par la culpabilité. Lui qui n’a pas été présent pour défendre son amie cherche inlassablement un moyen de la sortir de sa déprime. Sa décision est prise : à l’image de ces comiques professionnels qui faisaient le bonheur de Kuriko avant son agression, il deviendra lui aussi un champion du rire et consacrera son existence à redonner le sourire à son amie !
Mission loin d’être évidente pour notre voyou au grand cœur… qui est doté d’un sens de l’humour catastrophique ! (Ki-oon)

L’AVIS DE SHAHUHU

 

Un loubard prêt à arrêter de jouer des poings pour redonner le sourire à sa meilleure copine, pas à dire, c’est plus que louable. Le bonhomme à d’autant plus de mérite qu’il veut pour ça devenir comique alors qu’il n’a ni le talent, ni le physique de l’emploi pour ça. Ca promettait donc d’être assez marrant et original ; et après maintes hésitations (j’avais feuilleté le tome 1 en librairie sans pour autant être plus emballée que ça)  je me suis malgré tout laissée tenter. Autant vous le dire tout suite, même si je peux comprendre pourquoi ce manga a fait autant de bruit, je n’y ai vraiment pas adhéré. J’ai aimé son coté un peu ovni, ses personnages totalement barrés et ses dessins, mais le contenu lui m’a tout bonnement déçu.

 

Tout d’abord, ça ne m’a pas franchement aidé de ne pas avoir le même sens de l’humour que l’auteur. Car si j’ai quand même réussi à, par moment, esquisser un sourire c’était plus le fait du comportement débile de tel ou tel personnage (enfin surtout du héros) que des blagues à proprement dites, qui sont un peu trop potaches à mon goût, voire pas terribles du tout.

Autre gros point noir, les révélations entourant le commanditaire de l’agression de Kuriko qui relève pour moi du grand n’importe et dont la morale est plus limite. Par un flashback ayant pour but d’expliquer en partie le geste du responsable, l’auteur ne fait ni plus ni moins que de défendre ce que je pense indéfendable. Car même si l’on ne sait pas ce qui est vraiment arrivé à cette pauvre Kuriko, certains détails ne peuvent que nous convaincre que le pire s’est produit…ce qui rend la réaction de Kinjiro face à cette découverte, encore plus hallucinante. Certes il est devenu suffisamment mature pour ne pas céder à ses instincts les plus bas mais ça reste vraiment léger et un peu trop bon enfant à mon goût. Kinjiro est devenu plus royaliste que le roi et a perdu son bon sens au passage.

Dernier reproche que j’aurais à faire à ce titre, sa fin. Décevante plus dans la forme que dans le fond (car mine de rien on s’y attendait et on aurait été désagréablement surpris que notre histoire se termine différemment), soit trop courte soit trop longue, cette fin a un petit goût d’inachevé, de bâclé…dommage.

 

Les raisons de ma déception étant trop personnelles je n’irais pas jusqu’à déconseiller ce titre et vous encouragerais bien au contraire à vous faire votre propre avis sur la question ; car après tout, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas. Pour vous faire une première idée c’est par ici.

 

NOTE 5/10



11/05/2015
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